Se servir de son statut actuel pour amplifier sa série de pladoiries afin de trouver des solutions idoines aux nombreux problèmes que connaît la province du Bas-Uele, tel est le cheval de bataille de la Députée nationale et Questeure adjointe de l’Assemblée nationale, Grâce Neema Paininye. Voilà qui justifie sa présence, ce lundi 02 juin, au cabinet de travail de la Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Marie-Thérèse Sombo Mukuna, avec qui elle s’est longuement entretenue.
A l’issue d’un entretien aux allures fructueuses avec la patronne de l’ESU en RDC, l’élue d’Ango explique le mobile qui l’a conduit jusqu’à ce lieu:
“C’est par rapport à quelques préoccupations concernant la province du Bas-Uele que nous sommes venus voir Son Excellence Madame la Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire. Nous savons qu’elle est toujours au four et au moulin dans différentes provinces, et là elle vient de nous confirmer qu’elle a un programme de faire aussi une descente dans le Bas-Uele. Dans cette province nous avons un sérieux problème du point de vue formation professionnelle avec les Instituts Supérieurs. Nous avons des difficultés. Vous vous imaginez que pour toute la province du Bas-Uele, nous n’avons que deux ou trois instituts supérieurs. Les autres ne sont que des extensions. Mais le principal ISP au niveau de Buta a beaucoup de problèmes. Et il y a vraiment urgence que son équipe et elle-même fasse une descente sur terrain afin de s’imprégner de la situation et d’avoir tous les éléments dont elle aura besoin. L’éducation, c’est vraiment sa préoccupation et elle le fait très bien. Nous apprecions son travail et pendant qu’elle est encore en fonction, nous devons maximiser cette chance. Pour l’ISP Ango, l’ISP Bondo, l’ISP Buta, nous avons besoin d’une amélioration à différents niveaux. Pour le premier, ISP Ango, qui est récent par sa création, il y a encore des problèmes de mécanisation des enseignants. Entre les membres du Comité de gestion, ça pose problème et le dossier est déjà au niveau du Secrétariat général et nous ne savons pas pourquoi ça traîne. La Ministre m’a orientée quant à ce et bientôt la solution sera de mise. Il n’y a pas que cela. Au niveau de Buta, on a besoin de bons acteurs, en créant une université à même de former l’élite et des chercheurs. J’ai apprécié l’attitude de la Ministre à nous écouter et je suis très satisfaite de ce bon entretien”, a conclu la porte-voix de la Grande Orientale.

Venu accompagner l’élue du peuple, en tant que fils du terroir, le Professeur Etienne Tekabile Bandima Alibede, enseignant à l’Université Pédagogique Nationale, renchérit :
“J’ai accompagné l’Honorable Questeur adjoint auprès de Son Excellence Madame la Ministre de l’ESU pour l’inviter à jeter un regard sur l’Enseignement Supérieur et Universitaire dans notre province du Bas-Uele. Elle a été d’accord et une mission sera diligentée là-bas pour voir la qualité de l’enseignement supérieur et universitaire dans notre province. Nous avons aussi fait part de nos difficultés à Madame la Ministre. Nous lui avons dit que le Bas-Uele est la deuxième province en superficie. Malheureusement aucune université officielle n’existe dans cette province, il n’y a que des ISP. L’ISP Buta est ancien avec une superficie d’un kilomètre carré. Il compte des chefs des travaux qui ne peuvent pas se déplacer pour poursuivre leurs études faute de moyens. Si l’État peut jeter un regard pour que cet ISP soit mué en université afin de permettre à ces chefs des travaux de poursuivre leurs formations, s’il y a des bourses, pour que nous puissions avoir des professeurs dans le Bas-Uele.”
Bref, la représentante de la Grande Orientale au Bureau de l’Assemblée nationale reste fidèle à son modus operandi et se montre toujours rassurante quant à mettre au centre de ses préoccupations le bien-être de son fief.
CELLCOM QA/AN