Les autorités de la province du Nord-Kivu ont décrété l’interdiction, ce vendredi 12 avril, pour les combattants “Wazalendo”, de se déplacer à Goma en portant des armes. Cette mesure fait suite à une série de meurtres, de braquages et d’autres incidents survenus récemment.

Le général-major Peter Cirimwami Nkuba, gouverneur militaire du Nord-Kivu, a également stipulé que même les quartiers généraux des Wazalendo doivent être établis en dehors de la ville de Goma.

«A l’issue de la réunion et des informations qui nous ont été transmises par la société civile et la Mission des Nations unies pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (Monusco), nous avons pris un certain nombre des décisions, c’est qu’on ne veut plus voir un combattant “Volontaire pour la défense de la patrie” (VDP) dans la ville avec une arme et les état-majors des VDP doivent aller au-delà de la population», a déclaré le général-major Peter Cirimwami Nkuba, gouverneur militaire du Nord-Kivu.

Récemment, en plein jour et à proximité du bureau du gouverneur, un groupe d’hommes armés a ouvert le feu sur un 4×4 noir, tuant les trois occupants du véhicule. Une femme sur une moto à proximité a également été abattue. Le jour suivant, le maire de Goma a identifié trois militaires et deux Wazalendo comme les auteurs de ces meurtres lors d’une conférence de presse.

Selon divers rapports de l’ONU, les “Wazalendo” sont considérés comme des patriotes, une étiquette utilisée pour dissimuler le passé de criminels de guerre de certains membres de ce groupe. Ces miliciens reçoivent des armes et des munitions des autorités et coordonnent leurs opérations avec elles.

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