Le Commissaire général en charge du tourisme et du développement rural de Kinshasa, Cedrick KABOBO SAYO, a tenu une réunion samedi treize avril 2024 dans son cabinet, au cours de laquelle il a évalué chaque chef d’équipe de la mission diligentée dans le but de contrôler les documents et les conditions d’exploitation des unités touristiques.

D’entrée de jeu, le ministre provincial du tourisme a rappelé ses propos tenus lors du lancement de cette mission, selon lesquels il a été demandé à chaque chef d’équipe d’établir un rapport de la semaine pour permettre à la hiérarchie de savoir où se trouve le hic, afin de renforcer les stratégies pouvant y remédier au plus vite.

Cependant, Cedrick KABOBO a accordé à chacun des chefs de mission deux minutes pour exposer les difficultés rencontrées sur le terrain et aussi pour énumérer les points essentiellement positifs. Un exercice qui a été réalisé par tout le monde avec des interactions pertinentes.

Ayant constaté avec beaucoup d’amertume la négligence relative aux attributions du chef de mission de Gombe 2, le responsable du tourisme de la ville de Kinshasa a décidé de suspendre ce dernier pour avoir dévié voire saboté les instructions hiérarchiques.

Avant de clore cette séance, Cedrick KABOBO, commissaire général du tourisme et du développement rural, a encouragé les agents missionnaires à continuer de travailler avec la même énergie tout en y mettant plus de professionnalisme pour la réussite totale de cette première mission diligentée sous son règne. Il a également salué les efforts de chacun en invitant toutes les équipes à transformer leurs faiblesses en forces pour une efficacité inébranlable.

En ce qui concerne la question liée au dossier de 450 $ perçus à l’hôtel KB quatre fois par an, récemment relayée dans une des émissions locales, le patron du tourisme s’est saisi du dossier en effectuant une descente sur place pour le clarifier, ce qui nuit à l’image de sa juridiction.

Arrivé à l’hôtel KB, Cedrick KABOBO a visité les chambres de cette unité touristique pour évaluer les conditions dans lesquelles sont mis les passagers. Un constat très amer l’a contraint à ne pas en visiter plus et à sortir immédiatement pour exhorter le responsable à améliorer tant soit peu les conditions.

Profitant de l’occasion, le ministre provincial a soulevé la question des 450 $ perçus quatre fois par an par les agents de son secteur, comme affirmé à la télé par une journaliste. Il a également demandé à ce qu’on lui présente des preuves de paiement de ces sommes.

En présence de la journaliste qui a relayé cette information sensible, le gérant de KB a démenti sur place en remettant en cause les propos de celle-ci. Une réaction qui a laissé tout le monde stupéfait.

Cependant, Cedrick KABOBO a pris la parole pour clarifier ce dossier qui a semé la confusion dans l’opinion publique.

“Il faut savoir ceci : il est possible que deux missions se fassent, car le secrétariat général a le droit de diligenter une mission, la division urbaine en collaboration avec le cabinet et la commune aussi. Toutes ces missions ont des objectifs différents”, a fait savoir Cedrick KABOBO.

Et d’ajouter : “En cas d’exploitation illicite ou de conditions déplorables dans lesquelles sont mis les passagers, cela constitue une infraction en tourisme, et les agents doivent appliquer la loi pour sanctionner par des amendes allant de deux à dix millions de francs congolais. Il est possible que les opérateurs négocient pour une réduction, ce qui constitue l’une des sources de revenus faisant du tourisme un secteur générateur de recettes.”

Après cette clarification du ministre, la journaliste a déclaré être éclairée.

En outre, le commissaire général du tourisme a appelé les agents de son secteur ainsi que les opérateurs économiques à faire preuve d’une franche collaboration, car seule la paix prime au de-là des intérêts des uns et des autres.

Henock Mukoso

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