Les récentes déclarations de Nicolas Kazadi, ancien ministre des Finances et proche collaborateur du président Félix Tshisekedi, continuent de susciter de vives réactions. Dans un communiqué publié ce vendredi, le Cadre de Concertation des Forces Politiques et Sociales appelle à une action judiciaire rapide face aux accusations de détournements de fonds publics au sommet de l’État.

Selon le communiqué, ces révélations apportent un éclairage « indéniable » sur la gouvernance de Félix Tshisekedi. Elles mettraient en lumière des pratiques « obscures » dans la gestion des finances publiques, dont certaines ressources auraient été assimilées à un usage privé et familial.

En outre, il accuse le président congolais d’avoir consolidé un « système clientéliste » depuis le début de son mandat en 2019.

Le communiqué relève également une contradiction entre le discours officiel de lutte contre la corruption et les faits désormais rendus publics. Le CCFPS note notamment qu’un montant de 30 millions de dollars aurait été dévoyé, et que ces révélations jettent une ombre sur la moralité du pouvoir exécutif.

Le cadre de concertation s’inquiète également du rôle des institutions de contrôle, comme la Cour des comptes ou l’Inspection générale des finances qui auraient été réduites au silence ou instrumentalisées avec l’aval du président.

Le Cadre de Concertation des Forces Politiques et Sociales estime que ces faits pourraient constituer une violation grave de la Constitution, évoquant même une « haute trahison ». Il appelle donc le Procureur Général près la Cour de cassation à ouvrir une enquête judiciaire afin de faire toute la lumière sur ces allégations.

La rédaction

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