Le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) sort du silence. Après 18 jours d’arrêt forcé, le parti de l’ancien président Joseph Kabila annonce la reprise de ses activités, dénonçant une suspension qu’il juge « injuste, arbitraire et manifestement illégale ».

Dans une déclaration signée le mardi 06 mai par dix-huit membres de son Bureau politique, le PPRD revient sur l’arrêté ministériel du 19 avril 2025 par lequel le Vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur avait ordonné la cessation des activités du parti sur toute l’étendue du territoire national. Une décision, selon le parti, prise en violation de l’article 29 de la loi portant organisation et fonctionnement des partis politiques en RDC.

« Le délai légal de quinze jours imparti à l’autorité pour obtenir la validation de cette décision par un tribunal est expiré sans qu’aucune juridiction ne se soit prononcée », affirme le communiqué. En conséquence, le PPRD considère que la suspension « est levée d’office », comme le prévoit le troisième alinéa dudit article.

Le parti dénonce ce qu’il qualifie de « projet de répression politique » visant la famille politique et biologique de son président honoraire, Joseph Kabila. Il souligne avoir fait le choix de la légalité et de la non-violence, malgré ce qu’il décrit comme une provocation délibérée.

Par ailleurs, le PPRD indique avoir informé l’ensemble de ses structures, secrétariat permanent, exécutifs fédéraux et organes de base, de la reprise immédiate de leurs activités. « Le PPRD n’est ni un mouvement insurrectionnel ni une milice », tient à rappeler le communiqué.

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