Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, s’est exprimé samedi aux abords d’une longue file de camions attendant à Gaza, qualifiant la famine dans la région de “scandale moral”.

Appelant à un cessez-le-feu immédiat entre Israël et le Hamas, Guterres a souligné les conséquences désastreuses d’une escalade des hostilités, tant pour les civils palestiniens que pour les otages et les habitants de la région.

Son discours intervient après l’échec du Conseil de sécurité de l’ONU à trouver un consensus sur une résolution soutenant un cessez-le-feu durable.

Décrivant la situation humanitaire précaire à Gaza, Guterres a pointé du doigt les obstacles rencontrés pour acheminer l’aide humanitaire dans la région, en grande partie imputés à Israël par les agences d’aide internationales.

Alors que plus de la moitié de la population de Gaza se réfugie dans la ville de Rafah, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a également exprimé ses inquiétudes quant à une possible offensive terrestre israélienne sur la région, mettant en garde contre les conséquences désastreuses pour les civils et les efforts pour vaincre le Hamas.

Malgré ces avertissements, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a réaffirmé sa volonté de poursuivre les plans d’offensive militaire, justifiant cette action comme nécessaire à la destruction du Hamas, qu’il considère comme une menace pour la sécurité d’Israël.

Alors que la communauté internationale appelle à la désescalade et à la recherche de solutions diplomatiques, la situation humanitaire à Gaza continue de se détériorer, avec des milliers de morts et des millions de déplacés dans une région déjà ravagée par les conflits.

Avec AFP

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