Le sang humain continue de couler presque chaque jour dans la ville de Goma, au Nord-Kivu. La nuit du mardi 25 février à mercredi 26 février a été marquée par un drame horrible et sanglant, faisant état de 200 morts. À en croire certaines sources dignes de confiance, des militants rwandais, de connivence avec le groupe rebelle M23, ont tué et brûlé vives plus de 200 personnes dans un bar connu sous le nom de “3e Mi-temps”, situé dans le quartier Don Bosco.
Un des membres du mouvement citoyen Lucha (Lutte pour le changement) relate les faits :
“À 22 heures, les Rwandais sont venus brûler plus de 200 personnes, y compris les gérants, dans un ganda à Don Bosco, sous prétexte qu’elles seraient des voleuses.”
Cette tuerie suscite des réactions au sein de la population de Goma, qui vit déjà dans une situation d’insécurité depuis plus de trois mois. Les habitants appellent à une intervention rapide de la communauté internationale en vue de mettre fin à l’ampleur de ces violences.
Les événements horribles de cette nuit rappellent la réalité difficile que traversent les Gomatraciens en cette période de guerre.
La rédaction