La délégation des personnes vivant avec handicap de l’Espace Grand Oriental était en entretien avec la Questeure Adjointe de l’Assemblée Nationale, Grâce Neema Paininye, ce jeudi 05 décembre, dans son cabinet de travail situé au bâtiment du palais du peuple.

Pendant près d’une heure, cet entretien s’est axé sur des problèmes pragmatiques qui touchent cette couche sociale souvent marginalisée.

L’objet de cette visite a clairement été étalé par Blaise-Valentin Iyamba, Chef de cette délégation des personnes vivant avec handicap:

“Nous sommes une délégation des personnes vivant avec handicap toutes catégories confondues de la grande province orientale qui compte les provinces de la Tshopo, du Bas-Uélé, du Haut-Uélé et de l’Ituri. Comme objet de notre rencontre, il a été question de présenter nos civilités à notre soeur, Madame Grâce Neema, qui est la Questeure Adjointe de l’Assemblée Nationale, mis aussi et surtout faire savoir par sa voix autoritaire les problématiques qui rongent la catégorie des personnes vivant avec handicap, notamment la problématique liée à la vulgarisation des textes légaux que notre pays a mis à la disposition pour promouvoir les droits des personnes vivant avec handicap. Vous allez vous souvenir que le pays a dorénavant un texte légal, la loi portant protection des personnes vivant avec handicap et autres personnes vulnérables. Mais il se fait qu’il y a beaucoup d’obstacles qui empêchent la mise en application notamment des avantages et des droits humains consacrés dans cet instrument juridique. Voilà pourquoi nous sommes venus poser cette problématique-là. Et au-delà de ces textes, nous avons aussi d’autres textes qui prônent par exemple la représentativité des personnes vivant avec handicap dans toutes les institutions de l’État. Mais il se fait qu’à ce jour, la mise en application pose problème quand bien même le pays dispose des textes en termes de politique d’action positive ou de discrimination positive mais la mise en application sur terrain pose problème. L’objet de notre rencontre, c’était de poser ce problème à l’Honorable Grâce Neema qui est notre soeur de la Grande Orientale mais aussi Autorité et législateur, par sa voix faire montre aux autres représentants du peuple qu’il ait possibilité pour que cette question soit prise en compte. Il était aussi question de rappeler ce que nous connaissons dans nos différentes provinces entre autres l’insécurité au niveau de l’Ituri et de Kisangani notamment le conflit entre deux communautés soeurs (les mbole et les lengola). Tous ces conflits-là constituent des machines de production des autres personnes vivant avec handicap. Voilà pourquoi nous sommes venus devant l’Autorité”.

Parlant du feed-back de l’elue d’Ango, le chef des travaux à l’université de Kisangani précise : Honorable Grâce Neema Paininye a été très contente et, sincèrement par humilité, elle a dit que plusieurs aspects pouvaient lui échapper. Mais avec cet entretien, elle a davantage reçu d’éléments avec lesquels elle va faire un lobbying comme Autorité et aussi comme membre du Bureau pour faire passer toutes nos revendications. Et dans les jours qui viennent, nous espérons que nous auront l’effectivité de tout ce que nous cherchons comme vulgarisation de tous ces textes juridiques et légaux.

Avant de quitter l’office de la Questeure Adjointe de la deuxième institution du pays, les membres de la délégation lui ont remis un ouvrage dont le CT Blaise-Valentin Iyamba est co-auteur et qui parle des droits des personnes vivant avec handicap en République Démocratique du Congo.

Cellcom

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