Dans un communiqué conjoint daté du lundi 15 mai, les opposant Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Augustin Matata Ponyo et Delly Sesanga exigent I’audit du fichier électoral par un cabinet international réputé.

Pour ces leaders de l’opposition, le fichier électoral étant un élément essentiel du processus électoral, il doit être le plus fiable possible. La garantie de sa fiabilité exige sa vérification, son contrôle et son audit par une organisation dont l’expertise en la matière et I’indépendance sont avérées afin de rassurer le peuple et toutes les parties prenantes.

“Le processus électoral étant l’affaire du peuple congolais, le régime au pouvoir et la CENI ne peuvent ni ne doivent aller contre ce principe et empêcher l’audit indépendant du fichier électoral”, peut-on lire dans ce communiqué.

Préalablement à l’audit du fichier, ils invitent la CENI à expliquer à toutes les parties prenantes comment elle a procédé pour confectionner ce fichier, car ” on ne peut auditer des listes électorales dont on ignore les procédures et les fondamentaux”

Par ailleurs, ils demandent à la CENI de fournir sans délai les éclaircissements réclamés dans leur déclaration du 27 avril dernier, notamment le nombre réel des kits électoraux commandés, en pre précisant, avec la cartographie en appui, combien ont-ils effectivement été placés dans les centres d’inscription ainsi que le rapport dressé par la CENI sur chaque aire opérationnelle après la clôture des opérations d’enrôlement des électeurs.

“En sus, nous demandons que des listes provisoires soient publiées et affichées dans les différents centres d’enrôlement ainsi que sur le site internet de la CENI, centre par centre, circonscription par circonscription et province par province”, ajoutent-ils.

Il y a lieu de signaler que l’audit externe du fichier électoral 2022-2023 démarre ce lundi 15 mai conformément à l’annonce faite, le samedi, par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), via son compte Twitter, à l’issue d’une plénière. La CENI annonce avoir réceptionné « approximativement » deux cents (200) dossiers des candidats locaux et internationaux. Et ce, après le refus de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

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