Loin d’être un rêve, la capitale de la République Démocratique du Congo vit depuis plusieurs années un phénomène qui, jusqu’à présent, ne semble pas trouver de solution en raison d’un manque de bonne gouvernance et des tâtonnements des autorités dans la prise de décisions.
Bien qu’héritée des colons, la ville-province de Kinshasa pourrait être mieux contrôlée et gérée pour épargner les Kinois et Kinoises de ce qu’ils considèrent aujourd’hui comme l’enfer sur terre.
Ce sont des milliers de routes de la ville de Kinshasa qui se transforment en rivières après chaque pluie, petite soit-elle. Les Kinois sont obligés de plier leurs vêtements, d’enlever leurs chaussures et, quant aux conducteurs, ils sont contraints de rouler dans l’eau qui envahit ces routes. Le cas récent date du lundi 6 janvier 2025, où plusieurs routes de la ville étaient envahies par l’eau après une pluie qui s’était abattue dans l’après-midi de lundi sur toute la ville.
De la Tshangu à la Funa, en passant par la Mont-amba et Lukunga, la population ne sait plus où mettre les pieds après la pluie, peu importe la commune qu’elle habite.
Du gouverneur André Kimbuta, à Gentiny Ngobila, et aujourd’hui Daniel Mbambu, la situation ne fait que s’aggraver au point de prendre une dimension catastrophique. À cela s’ajoute l’état de délabrement avancé de toutes ces routes qui, malgré les millions de dollars débloqués pour leur entretien, restent toujours dégradées.
Interrogé sur les inondations et l’état de la ville après chaque pluie lors d’une émission à la radio Top Congo, le gouverneur de la ville-province de Kinshasa, Daniel Mbambu, avait déclaré, je cite : “La pluie m’énerve.” Fin de citation, ce qui témoigne de son manque de vision pour pallier ce phénomène qui préoccupe les Kinois.
La Rédaction