Dans un communiqué publié le samedi 25 janvier, l’Organisation des Nations Unies annonce la relocalisation temporaire de son personnel non essentiel de Goma, notamment le personnel administratif et d’autres employés pouvant continuer à accomplir leurs tâches depuis un autre lieu. Cette décision intervient en réponse à la détérioration de la situation sécuritaire au Nord-Kivu.
Selon le communiqué, cette mesure vise à garantir la sécurité du personnel tout en maintenant les opérations essentielles de l’ONU dans la province.
« Cette relocalisation n’affecte en rien l’engagement indéfectible des Nations Unies à fournir une aide humanitaire et à protéger les civils au Nord-Kivu. Le personnel essentiel reste sur le terrain pour assurer la continuité des opérations critiques, telles que la distribution de l’aide alimentaire, l’assistance médicale, l’hébergement et la protection des communautés vulnérables », peut-on lire dans ce communiqué.
Et d’ajouter : « L’ONU collabore étroitement avec ses partenaires humanitaires et les autorités nationales pour garantir que l’aide vitale parvienne à ceux qui en ont le plus besoin et prévenir toute menace contre les civils. »
Pour l’ONU, la relocalisation temporaire du personnel sera réévaluée en fonction de l’évolution de la situation sécuritaire, dans l’objectif de restaurer pleinement sa présence dès que les conditions le permettront.
En outre, les Nations Unies réaffirment leur engagement profond envers les populations du Nord-Kivu et de la République démocratique du Congo, renouvelant leur soutien à la paix, à la stabilité et au développement dans la région.
Pour rappel, Human Rights Watch a déclaré, ce même samedi, que les civils dans l’est de la République démocratique du Congo sont exposés à un danger croissant alors que le groupe armé abusif M23, soutenu par les Forces de défense du Rwanda (FDR), avance sur Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu.
Eldad Bwetu
