Un expert belge de la mission électorale de l’Union européenne retrouvé sans vie à l’hôtel Hilton.

Suicide, comme le prétend la version communiquée ce 24 décembre au matin par l’Agence Congolaise de Presse ? Le doute est permis.

“un expert informatique belge déployé par l’Union européenne (UE) dans le cadre des élections combinées de décembre en République démocratique du Congo s’est suicidé dans la nuit de dimanche en se jetant du 12ème étage du bar de l’hôtel, selon plusieurs témoignages…”, rapporte l’agence Congolaise de Presse.

En effet, dès hier, 23 décembre, en fin d’après-midi, l’info circulait sur certains canaux diplomatiques qu’un expert belge avait été retrouvé sans vie dans sa chambre de l’hôtel Hilton de Kinshasa, situé non loin des batiments de la Ceni.

Le corps a été identifié formellement, le 23 décembre, par les diplomates européens, parmi lesquels des représentants belges, en présence du Procureur général de la République du Congo.

Aucune trace de violence n’était visible dans la chambre, selon nos sources. Une enquête a été ouverte par la police congolaise.

Quelques heures plus tard, alors que le milieu diplomatique avait décidé… diplomatiquement de ne rien révéler de cette affaire et avait demandé la plus grande discrétion, l’Agence Congolaise de Presse annonce que l’expert belge s’est suicidé nuitamment en se jetant du 12 e étage du bar de l’hôtel.

Une version qui jette encore un peu plus le trouble sur cette mort. Pourquoi cherche-t-on à changer le… narratif ? Qui a intérêt à susciter cette version et pourquoi ?

On se souviendra que la mission de l’Union européenne d’observation des élections générales en RDC n’a pu se déployer comme elle l’entendait, les autorités congolaises ayant refusé que cette équipe puisse disposer des téléphones satellitaires qu’elle devait pouvoir utiliser notamment dans les zones difficilement couvertes par la téléphonie « normale ».

Face à ce refus des autorités congolaises, qui avaient été dûment informées depuis des mois du matériel que comptaient utiliser les experts, la mission avait refusé de se déployer dans tout le pays. Cette mission d’observation sur le terrain a finalement été transformée par une mission de huit experts, se trouvant tous à Kinshasa.

Via Libre Afrique

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