Dans une déclaration rendue publique ce vendredi 10 mai à Kinshasa, l’Organisation de la Société Civile pour la Paix au Congo (OSPC) se dit être préoccupée par la situation sécuritaire délétère dans la partie Est du pays, notamment des actes d’une extrême barbarie caractérisés par des bombardements dans un camp des déplacés, lesquels, selon elle, décalent devant la guerre imposée injustement à la RDC par le Rwanda.
“L’OSPC, harassée de compter les morts parmi la population, invite l’État congolais à s’assumer en rompant immédiatement avec sa politique sécuritaire moyenâgeuse et l’invite par ailleurs à opter pour la légitime défense préventive“, a déclaré devant la presse le secrétaire exécutif national permanent de l’OSPC, Bajika Mutumbo Édouard.
L’occasion faisant le larron, l’OSPC invite l’État congolais à arrêter sans complaisance tous les responsables militaires et des services des renseignements impliqués dans le détournement et trahison au front.
Par ailleurs, cette organisation de la société civile invite urgemment l’État à endiguer le recrutement des jeunes gens dans les provinces du Nord-Kivu, du Haut Uélé.
Pour l’OSPC, les recrutés du Haut-Uélé rejoignent l’Alliance Fleuve Congo par Kampala, d’autres par motos vers Beni et traversent vers Kasindi.
Eldad Bwetu
