Le parti présidentiel UDPS, Fédération de l’Ituri, fait face depuis un certain temps à une crise de légitimité d’une part et au manque de leadership d’autre part. En conséquence, chacun peut nommer et révoquer qui il veut, n’importe quand, que ce soit au siège du parti ou dans un manguier, du moins s’il attire l’attention de la presse.
Après la publication le 4 juin dernier d’un rapport détaillé sur la situation sécuritaire du parti présidentiel Fédération de l’Ituri, dont Me Séverain Tseda serait l’auteur, les choses semblent prendre une autre tournure. La fraternité entre les dirigeants du parti semble revêtir un caractère hypocrite.
Ce rapport sécuritaire cite les noms d’un candidat sénateur malheureux, en la personne de M. Lobanga Joseph, qui, d’après Me Séverain Tseda, serait allié de Corneille Naanga. Il poursuit en affirmant que ce dernier ferait de l’espionnage au sein du parti présidentiel en intoxiquant quelques combattants pour déstabiliser le parti avec son argent du sang.
Cela a poussé le camp Dong Wedung’a, qui avait désavoué récemment Me Séverain Tseda de sa qualité de président fédéral de l’UDPS Ituri, à faire une mise au point dans une déclaration. Ils rejettent en bloc ces allégations, appelant les personnes citées dans ce rapport à prendre librement leurs décisions sans indexer la responsabilité du parti.
Ci-joint la déclaration du comité fédéral:
En outre, deux camps se sont formés au sein du parti présidentiel en Ituri. Le premier est celui de Me Séverain Tseda, le président fédéral, qui est désavoué par une équipe de combattants soutenant à leur tour le président fédéral ad intérim, M. Dong Wedung’a Faustin. Chaque minute qui passe ajoute des tensions et amène de nouvelles allégations, bonnes ou mauvaises, à la faveur de tel ou tel autre camp.
Qui vivra verra !!
Patrick N’dibu Van