Comme à l’accoutumée, le discours sur l’État de la nation du président de la République devant les deux chambres réunies en congrès attire souvent l’attention de la population. Cette fois-ci, plusieurs questions d’intérêt capital, qui pourront définir l’avenir du pays, seront abordées sous une observance mesurée.
L’opinion tant nationale qu’internationale attend voir Félix Tshisekedi ce mercredi devant les deux chambres réunies en congrès, question de savoir si, au lieu de tourner la page, il pourrait carrément changer le livre sur les questions qui fâchent depuis un bon moment dans la saine politique congolaise, à savoir : l’interminable guerre à l’Est du pays, la question de l’état de siège instauré depuis 2021 et le débat sur la révision ou le changement de la Constitution…
À en croire les analystes, ce discours sur l’État de la nation tombe à un moment très favorable pour le peuple congolais, qui ne sait plus à quel saint se vouer face aux multiples questions ci-dessus évoquées. Il était temps de dissiper le mal attendu afin de tourner les yeux vers un nouvel avenir.
Si certains pensent que cette adresse du chef de l’État sur l’État de la nation changera quelque chose, d’autres restent plutôt pessimistes, n’espérant rien de cette adresse, surtout au sujet du débat sur l’État de siège qui, malgré les trois ou quatre évaluations faites, n’a abouti à aucune solution, sans oublier l’interminable guerre du M23 soutenue par le Rwanda, qui ne dit pas son vrai nom…
Il est important de rappeler que tous les membres du gouvernement central sont appelés à participer à ce congrès prévu pour ce mercredi 11 décembre 2024 à Kinshasa…
Patrick Ndibu Van
