Les personnalités les plus en vue capables de remporter les élections législatives et provinciales dans la province de l’Equateur:
Michel Bongongo: 80%, Tristan Etumba: 78%, Bobo Boloko Bolumbu: 72%, Pascal Nkanga: 68%, Edouard Mokolo: 63%, José Endundo: 58%, Jean-Pierre Bemanga: 56%.

De plus en plus, l’on s’approche de la date de la tenue d’élections générales sur l’ensemble du territoire de notre pays. Le 20 décembre 2023, en effet, le peuple congolais se rendra aux urnes pour porter son choix sur les personnalités capables d’animer les institutions locales, provinciales et nationales. Il s’agira d’un acte civique d’une haute portée politique. Car, pendant le quinquennat qui va vers sa fin, les populations ont eu l’occasion d’observer le comportement des animateurs de ces institutions, les actions qu’ils ont ou non menées, et les résultats obtenus. C’est précisément en fonction de ces résultats qu’ils seront jugés. Le vote que les populations vont devoir effectuer ressemblera donc à une sanction positive ou négative de ces animateurs.

Il en sera ainsi dans la province de l’Equateur issue du démembrement de la province historique de l’Equateur. Pendant cinq ans, les populations de cette partie du pays ont eu à suivre, au jour le jour, la gestion des autorités provinciales actuelles. Sont-elles satisfaites ou non des actions menées en leur faveur par les élus provinciaux, nationaux et l’Exécutif provincial? Telle est la principale question que notre institut de sondage Échos d’Opinion, a posée aux habitants de la ville de Mbandaka, et des territoires de Basankusu, Bikoro, Bolomba, Bomongo, Ingende, Lukolela, et Makanza.

L’on reconnaitra que la tâche n’a pas du tout été aisée. Au regard de l’étendue de la province et de l’absence des moyens de déplacement dans nombre de coins de la province, les agents de notre institut de sondage ont dû emprunter des moyens rudimentaires: vélo ou pirogue. L’essentiel était d’atteindre les populations, et de les interroger pour connaître leurs probables choix.

Cela se comprend dans la mesure où, à plusieurs reprises, le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, n’avait cessé d’expliquer aux gouverneurs de province sa «vision qui se décline autour de 4 axes stratégiques, à savoir l’homme, la croissance économique, la bonne gouvernance et la société solidaire ». En conséquence, les gouverneurs de province sont appelés à traduire chacun dans sa juridiction cette vision en vue du développement intégral de la RDC. Pour le président de la République, le combat contre les antivaleurs devra être l’une des priorités de gouverneurs.

Ainsi qu’on peut s’en rendre compte, le gouverneur de province est à la fois le représentant du gouvernement et autorité provinciale. À ce titre, il assume la responsabilité du bon fonctionnement des services publics du gouvernement en province et de la bonne marche de l’administration de sa juridiction.

Après analyse des données recueillies sur le terrain par les collaborateurs de notre Institut de sondage, il se dégage que les personnalités suivantes sont susceptibles de bénéficier de la confiance des populations de la ville de Mbandaka et des territoires susmentionnés grâce à leurs réalisations positives ou non dans le secteur de la santé, social, sécuritaire et économique. Voici, par ordre de préférence, les noms desdites personnalités:

Michel Bongongo: 80%

Né le 5 novembre 1950, Michel Bongongo est un homme politique et philosophe de formation. Ce professeur d’Université, dont les compétences ont été louées par tous, est un grand homme d’Etat, travailleur, rigoureux et surtout capable de s’adapter aux situations. Après avoir dirigé le ministère du Budget, il a ensuite assumé la nouvelle fonction de ministre de la Fonction publique, et de la Défense nationale. Il s’est illustré par la continuité du travail notamment, en ce qui concerne la réforme de l’administration publique.

Il a également été sénateur représentant de l’Équateur. Après avoir été membre du Mouvement de libération du Congo –MLC- et de l’Union des forces du changement –UFC-, il a mis sur pied son propre parti politique qui ratisse large sur le terrain dans le cadre des élections générales qui pointent à l’horizon. Il a été vice-président de l’Assemblée provinciale de 1985 à 1989 et son président de 1989 à 1990.

Originaire du territoire de Bikoro, Michel Bongongo a pris plusieurs initiatives pour le paiement de la rente de pension des retraités de la fonction publique et des militaires.

Bien plus, pendant des mois, il a pris en charge les frais médicaux de la population locale, ainsi que des élèves autochtones des écoles secondaires en payant leurs frais de participation aux examens d’État.

Tristan Etumba: 78%

Il est né le 24 décembre 1984 à Bruxelles en Belgique, et a été élu sénateur de la circonscription électorale de l’Équateur. Fils du général Didier Etumba Longila et Germaine Mayiza, Tristan Etumba est secrétaire général du parti politique Avenir du Congo -ACO.

Il effectue tout son cycle de l’école primaire au complexe scolaire Aurore où il obtint son certificat de fin d’études. Il poursuivit une partie de ses études secondaires au collège Saint Georges, une autre au collège Boboto, et les deux dernières années au collège Elikya où il décrocha un diplôme d’État.

Par la suite, il se rendit à Bruxelles pour fréquenter quelque temps l’école préparatoire Robert Catteau, et revint entamer un parcours universitaire à l’Université protestante au Congo en droit international public, lequel fut sanctionné en deuxième licence avec la mention distinction en 2009. Tristan poursuivit des études de master 1 et 2 en sécurité internationale, défense et intelligence économique au sein de l’université Côte d’Azur à Nice en France de laquelle il eut son diplôme de spécialisation en la matière.

Il fit ensuite un stage de 4 mois aux Nations Unies à New York dans le cabinet du Secrétaire général de l’ONU et par la suite dans la mission de la RDC auprès des Nations unies sur place. Il est chercheur impliqué dans le laboratoire de droit international européen, également détenteur d’un doctorat en droit international européen de l’université Côte d’Azur (2022).

Bobo Boloko Bolumbu: 72%

Le gouverneur Bobo Bolumbu a hérité une province déchirée par des conflits entre l’exécutif provincial et l’organe délibérant, sans oublier d’autres conflits des terres et ethniques. L’entité politico-administrative ne comptait par ailleurs aucune route asphaltée, ni des infrastructures modernes dignes de ce nom.

Bobo Boloko Bolumbu est donc apparu comme l’homme des situations difficiles. Il est arrivé à la tête d’une province complètement paralysée, avec des tissus économiques inexistants, sans usine, industrie, ni une entreprise de production agricole ou brassicole.

Face à cette situation, Bobo Boloko Bolumbu s’est érigé en véritable protecteur de l’environnement et de l’écosystème. Il n’a pas oublié la protection des espaces verts de l’Etat conformément à la loi qui donne au gouverneur le droit de désaffectation des espaces verts. Sur le plan sécuritaire, la ville de Mbandaka qui, jadis, subissait la loi des malfrats, a été stabilisée grâce aux moyens matériels octroyés à la police. Aujourd’hui, Mbandaka est comparable à certaines communes de Kinshasa où l’on peut rentrer chez soi dans les heures tardives sans s’inquiéter des bandits ou des hommes armés. Il n’y a plus des conflits des terres comme autrefois, et les populations vivent dans une parfaite harmonie.

Le gouverneur dont la probité morale n’a jamais été mise en doute, a fait preuve du respect des biens communs. Il mène une vie modeste à la tête de la province. Grand bâtisseur, il a initié avec l’aide des partenaires internationaux, des travaux d’érection des routes à compétence provinciale. Ces travaux ont été lancés dans la ville de Mbandaka et ailleurs. Aujourd’hui, Mbandaka est électrifiée avec des lampadaires publics inaugurés il n’y a pas longtemps par l’exécutif provincial.

Pascal Nkanga: 68%

Le Secrétaire général du parti Agissons pour la République -AREP- de Guy Loando Mboyo, ministre d’Etat de l’Aménagement du territoire, démontre que cette formation politique est plus dans les actes que dans les discours.

Alors que l’initiateur du parti battait le rappel des troupes dans le Grand Katanga, pour assurer la réélection du président Félix Tshisekedi, et lui assurer une majorité au Parlement, à l’autre bout du pays, dans le Nord, le Secrétaire général d’AREP, Pascal Nkanga, faisait une mission d’itinérance dans les territoires de la province de l’Equateur, notamment Bikoro, Ingende, Bolomba, Basankusu, Makanza, Bomongo et Bolomba pour sensibiliser les populations sur la paix, l’amour, le travail et l’idéologie du parti afin de redynamiser l’UNC de Vital Kamerhe dans ces coins. Pascal Nkanga est un homme dynamique et efficace doté d’un esprit analytique et une capacité de communication indéniable.

Edouard Mokolo: 63%

Visiblement en forme, avec sa traditionnelle barbe blanche, cet ancien premier vice-président de la chambre haute du parlement de 2007 à 2019, a renoué avec la salle des plénières qu’il n’a pas fréquentée il y a plusieurs mois. Sourire aux lèvres, visage reluisant, celui que l’on surnomme Engambe Edo est un homme au parcours politique imposant. Pendant le règne du maréchal Mobutu, il a été ambassadeur plusieurs fois, commissaire d’État et ministre des affaires étrangères. Il a aussi dirigé les services de renseignement.

Président du groupe politique Les Républicains, qui regroupe six sénateurs indépendants, Mokolo Wa Mpombo est un cadre de l’Union sacrée de la nation, coalition qu’il a rejoint parce que, dit-il, il soutient «tout ce qui peut unir les acteurs politiques congolais autour du développement de notre pays». De Mobutu à Tshisekedi en passant par Kabila fils, il salue les efforts du président Tshisekedi depuis son accession à la magistrature suprême en RDC.

Sénateur de la ville de Mbandaka, il se rend disponible pour des missions de bons offices pour la résolution de certains différends et apporte souvent son expérience et son expertise dans les différents dossiers ayant trait à la sécurité et à la diplomatie.

José Endundo: 58%

Il a servi avec dévouement notre pays à des différents postes. Il a fait preuve de son savoir-faire à la tête des entreprises publiques à caractère national. Ce proche de Moïse Katumbi fait l’unanimité au sein du caucus du Grand Équateur.

Né le 8 août 1943 à Tondo dans le territoire de Bikoro, José Endundo Bononge détient un diplôme en sciences religieuses, puis après avoir déposé sa soutane,  il a entrepris des études de pharmacien à Louvain. Quelque temps après, il a mis son expérience au service de la nation, en occupant différentes fonctions au sein des entreprises publiques, dont l’Office congolais de contrôle –OCC-, et l’Office des routes. Fort de son bilan élogieux, il a été porté à la tête de la Chambre de commerce franco-zaïroise.

Ancien membre du Rassemblement congolais pour la démocratie –RCD-  et du Mouvement de libération du Congo –MLC- de Jean-Pierre Bemba dans lequel il a été l’un des acteurs influents, il est nommé ministre des Travaux publics et Infrastructures. Il quittera ce poste pour s’associer avec d’autres personnalités politiques et créer un nouveau parti politique dénommé Union nationale des démocrates chrétiens –UNADEC- qu’il quittera après pour créer le parti dénommé “Parti démocrate chrétien” –PDC-, aujourd’hui cadre du parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi.

José Endundo a été élu député national à la première législature de la troisième République en 2006, avant d’occuper d’autres fonctions ministérielles notamment le ministère de l’Environnement. Aux élections de 2018, il a bénéficié de la confiance de la population à trois niveaux différents, d’abord élu député national, puis député provincial et enfin sénateur. Aujourd’hui, il est le président du Comité de conciliation et arbitrage de la chambre haute du Parlement.

Jean-Pierre Bemanga: 56%

Ancien Directeur chef des services au Ministère de la Jeunesse, Sports et Loisirs, il a Coordonnateur de la cellule/Jeunesse et Sports PNMLS. Lors de son enrôlement à Basankusu, le SGA de l’UNC Jean-Pierre Bemanga, accompagné d’une immense foule avait accepté de marcher à pied, de l’aérogare jusqu’au centre d’enrôlement à l’Institut Bongunda. Chemin faisant, le numéro 1 de l’UNC/Grand Équateur, s’est plusieurs fois arrêté pour s’entretenir avec les populations qui tenaient à le remercier pour ses nombreuses actions sociales en leur faveur. Le SGA Bemanga a expliqué à ses interlocuteurs que l’enrôlement est l’unique moyen qui va leur permettre de voter les candidats de leur choix lors des élections générales prévues en décembre prochain.

Il a profité de cette occasion pour annoncer sa candidature à la députation nationale pour le compte du territoire de Basankusu. Dans la foulée, le SGA Bemanga, a lancé un appel à l’unité entre les Mongo et Ngombe.

Echos Sondage d’opinion

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