Le complexe scolaire Jean Marie de la Mennais dans la ville de Bunia a servi de cadre au lancement officiel de la 57ème édition de l’examen d’État par le vice-gouverneur, le général Chalwe Raïs, ce lundi 06 mai 2024, devant plusieurs partenaires sectoriels venus pour l’occasion.
Se réjouissant de lancer ces épreuves d’une importance capitale, le représentant de l’autorité provinciale a tenu à remercier toutes les autorités provinciales de l’EPST, les parents d’élèves, avant d’encourager les candidats et candidates à qui il a demandé de briser la peur en affrontant sérieusement ces épreuves qui ne sont que l’ensemble de la matière apprise durant les 12 dernières années.
“Il vous faut de la détermination, du courage, de la maîtrise en mettant de côté votre peur pour en sortir vainqueur”, a-t-il dit.
Prenant la parole pour son allocution, l’inspecteur principal provincial, M. Ferdina Bosenda, a tout d’abord remercié le commandant suprême, le Chef de l’État, pour ses multiples efforts tendant à rétablir la paix dans la province de l’Ituri, en proie à l’insécurité imposée par les groupes armés locaux et étrangers, le gouverneur militaire et son staff, qui ont assuré la tenue des épreuves dans les conditions requises.
Parlant de l’effectif des candidats, l’IPP indique qu’il y a 15 801 candidats dans la province éducationnelle Ituri 1, dont plus de 8 000 filles, et pour des raisons sécuritaires, quelques centres sur les 49 que compte l’Ituri ont été déplacés, dont un en Ouganda.
Pour conclure, ce dernier a tenu à rendre hommage aux braves enseignants et élèves qui n’ont pas pu voir ce jour en observant une minute de silence en leur mémoire.
De son côté, le directeur provincial de l’éducation, M. Jean Jacques Masumbuku, après une ronde effectuée sur quelques écoles de la vie accompagné du vice-gouverneur et de quelques partenaires sectoriels, s’est félicité de la réussite et du calme observé partout, notamment à Biakato, à Luna et à Drodro pour n’en citer que quelques-uns !!
Répondant à la question du pourquoi du non-soutien du gouvernement provincial aux candidats, comme c’est le cas au Nord-Kivu, ce dernier tient à rappeler que l’EPST travaille avec ses partenaires qui sont les parents. Ils ont jugé bon de tout payer. “Nous ne devons pas comparer la situation du Nord-Kivu avec celle de l’Ituri”.
Patrick Ndibu Van
