Membres du M23, d’autres groupes armés, mais aussi des FARDC ou encore des RDF, ils sont accusés d’alimenter le conflit dans l’est de la République démocratique du Congo et d’être responsables de violations des droits de l’homme.
À travers le Congolais Bernard Byamungu, commandant en second des opérations du groupe M23 selon les informations de l’UE, Bruxelles cible le groupe rebelle. Mais aussi à travers un membre de l’armée rwandaise, Jean-Pierre Niragire, présenté comme le commandant d’une unité des RDF (Rwanda Defense Forces) active au Nord-Kivu, unité accusée de fournir le M23 en troupes et en matériel.
Au début du mois, l’Union européenne a condamné l’appui de Kigali aux rebelles et la présence de l’armée rwandaise en RDC, soutenant ainsi les conclusions du dernier rapport du groupe d’experts des Nations unies sur le sujet (conclusions démenties par le Rwanda). Le rapport citait plusieurs hauts-gradés rwandais. Ils ne figurent pas dans la liste de l’UE.
Côté congolais, un militaire des FARDC est ajouté. Il s’agit du colonel Simon Tokolonga, accusé de collaborer avec d’autres groupes armés opérant contre le M23. Enfin, des membres de groupes rebelles comme la Codeco, les ADF, ou encore les FDLR sont également visés. Tous verront leurs avoirs gelés et sont désormais interdits d’entrée dans l’Union européenne.
(RFI).