Le tribunal militaire de garnison de la Tshopo a condamné à 10 ans de prison des bandits armés qui troublaient l’ordre et la sécurité dans la ville de Kisangani, notamment dans la commune de Mangobo.
Et ce, à l’issue d’un procès dont le verdict a été rendu le lundi 15 juillet 2024, pour la grande satisfaction de la population, malgré le fait que ces personnes clamaient leur innocence.
Trois de ces 7 prévenus qui comparaissaient sont condamnés à la peine capitale pour association de malfaiteurs, vols à main armée et viol collectif.
Il s’agit de Lifafu Mundenge dit général Mosekpe, Monganda Mokali alias Nyokanyoka et Evariste Kidicho Kalakwa. Ils sont également astreints au paiement des dommages et intérêts aux victimes fixés à 2 500 dollars américains chacun mais payables en francs congolais.
Deux autres prévenus, Mombaya Mongongo et Bernadette Pone Tofifa, sont condamnés uniquement pour association de malfaiteurs. Ils ont écopé de dix ans de prison ferme. Israël Longe Jack et Antoine Lotchunge Shango ont été acquittés pour insuffisance des preuves.
Ces 7 prévenus étaient poursuivis par le ministère public depuis quelques semaines, après leur arrestation en avril dernier dans la commune de Mangobo, l’une des communes les plus peuplées du chef-lieu de la province de la Tshopo.
À l’instar des grandes villes de la République Démocratique du Congo, celle de Kisangani fait de plus en plus face à une criminalité urbaine sans précédent.
Des hommes armés non encore identifiés s’illustrent par des actes de vandalisme variés : extorsions, viols, assassinats, destruction malveillante de biens publics.
Il va de soi que les nouvelles autorités de la province fassent de leur mieux pour mettre en place des mécanismes appropriés en vue de mettre tous les iniques hors de nuire.
Philippe Dephill Lipo