Le Coordonnateur de l’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC), Thierry Mbulamoko est suspendu de ses fonctions pour avoir engagé, sans titre ni qualité, la République Démocratique du Congo avec un cabinet Sud – Africain, Centurion, qui réclame 36 millions USD à l’Etat congolais.
Il y a lieu de rappeler que les avocats de la République Démocratique du Congo avaient été, lundi 11 septembre, à la Cour arbitrale de Paris face à l’équipe mobilisée par le groupe sud-africain Centurion Law Group. Au menu, la créance d’un montant de 36 millions USD sur la RDC que réclame le cabinet sud-africain pour son intervention, dans le dossier ayant opposé le gouvernement congolais au négociant suisse Glencore.
Centurion Law Group, dirigé par l’écrivain et avocat camerounais, NJ Ayuk, accuse l’État congolais de ne pas avoir honoré ses engagements auprès de ses avocats après avoir engangé 180 millions USD dans l’affaire judiciaire qui l’opposait à l’entreprise anglo-suisse de négoce, courtage et extraction des matières premières, Glencore.
«Missionné pour défendre le dossier de la RDC et obtenir des dédommagements dans l’affaire en justice du géant minier Glencore pour corruption de fonctionnaires, il reproche à l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption (APLC) et à son directeur, Thierry Mbulamoko Mbombo, de ne pas avoir honoré leur part du contrat », révélait le site spécialisé Africa Intelligence.
La rédaction