Les rebelles extrémistes dans l’est de la république démocratique du Congo ont tué au moins deux douzaines de civils dans des attaques distinctes cette semaine, ont déclaré mardi les autorités locales et un groupe de la société civile.
Les rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF), qui ont des liens avec le groupe État islamique, ont tué 13 personnes dans le territoire de Mambasa, dans la province d’Ituri, mardi, a déclaré Christophe Munyanderu, coordinateur de la Convention pour le respect des droits de l’homme. La plupart des victimes ont été tuées dans leurs maisons, a-t-il ajouté.
Dans la province voisine du Nord-Kivu, les ADF ont tué au moins 11 personnes à la machette et à l’arme à feu dans le territoire de Beni lundi, a déclaré le colonel Charles Ehuta Omeonga, administrateur de la région.
Des civils ont également été pris pour cible dans leurs maisons, et le nombre de morts est plus élevé car certaines personnes sont portées disparues, a-t-il ajouté.
La violence couve depuis des années dans l’est de la RDC, où environ 120 groupes armés se battent pour le pouvoir, les terres, les minerais ou la sécurité de leurs communautés.
Ces dernières années, les attaques des ADF se sont intensifiées et se sont étendues à Goma, la principale ville de l’est du Congo, ainsi qu’à la province d’Ituri.
Les groupes de défense des droits et les Nations unies ont accusé les ADF d’avoir tué des centaines de personnes et d’en avoir enlevé davantage, y compris un grand nombre d’enfants.
(Avec AP)