Le Tribunal militaire de Kinshasa a débuté son audience foraine ce vendredi 7 juin à la prison militaire de Ndolo pour l’affaire relative au coup d’État avorté par les Forces de défense et de sécurité le 19 mai dernier à Kinshasa. Au total 51 assaillants comparaissent, à l’exception de Christian Malanga et Aboubakar non autrement identifié décédés. Parmi ces assaillants, il y a des Congolais, 2 Américains et 1 Britannique.
Présent au début du procès, le Président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), Paul NSAPU MUKULU estime que les prévenus ayant la nationalité étrangère peuvent être extradés s’il existe bel et bien des accords en la matière avec la RDC.
“Le Tribunal est entrain d’identifier les prévenus. Les prévenus qui ont la nationalité étrangère peuvent être extradés s’il existe des accords en la matière avec la RDC. Mais la justice congolaise est souveraine pour essayer de les entendre parce qu’il y a eu mort d’hommes”, a déclaré le Président de la CNDH, Paul NSAPU MUKULU.
Ces prevenus sont poursuivis pour attentat, terrorisme, tentative d’assassinat, association de malfaiteurs, meurtre, détention illégale d’armes et financement du terrorisme.
El.B