Christian Bosembe, le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) congolais, est revenu pour RFI sur son agression survenue près de Paris le 1er avril 2023. Il dénonce une « tentative d’enlèvement et d’assassinat » et attend que la justice française fasse son travail : « L’agression a été filmée par les agresseurs, les auteurs sont connus. Il faut qu’ils soient arrêtés et poursuivis. »
C’est une agression qui suscite l’indignation en République démocratique du Congo (RDC). Le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), Christian Bosembe, a été attaqué lors de son séjour à Paris, le 1er avril 2023.
Une agression dont la vidéo a été diffusée sur les réseaux sociaux et qui provoque beaucoup de réactions. Il a depuis porté plainte, comme il l’a confié à RFI.
Christian Bosembe décrit en détail l’agression dont il a été victime samedi soir. Il rentrait avec son conseiller à son hôtel d’Argenteuil, une commune située à une dizaine de kilomètres au nord-ouest de Paris, quand il a été pris à partie sur le parking de l’établissement par plusieurs hommes qui l’ont d’abord agressé verbalement en lingala, le traitant notamment de « collabo ».
Il raconte ensuite une pluie de coups : il s’est retrouvé au sol et un homme a tenté de l’étouffer. Ce sont les sirènes de la police qui ont alors mis en fuite ses agresseurs. Les forces de l’ordre avaient été appelées par la réception de l’hôtel.
Christian Bosembe s’est ensuite rendu à l’hôpital avant de porter plainte à l’hôtel de police d’Argenteuil. Il dénonce une « tentative d’enlèvement et d’assassinat ». Il estime que l’issue aurait pu être dramatique sans l’intervention des forces de l’ordre et reste très marqué par ce qui lui est arrivé.
Désormais, il attend que la justice française fasse son travail : « C’est de sa responsabilité. L’agression a été filmée par les agresseurs, les auteurs sont connus. Il faut qu’ils soient arrêtés et poursuivis. »
Une agression condamnée par le ministre congolais de la Communication. Patrick Muyaya a déclaré que les autorités de RDC allaient travailler avec la France pour que justice soit faite.
RFI