Deux jours après la publication des résultats de la grande finale “Miss Universe RDC 2024” qui s’est tenue à Kinshasa, Mpaka Dalal Hoballah, Christine Yuma Lungheni ainsi qu’Océane Mpundu, toutes candidates de la phase finale, ont exprimé leur ras-le-bol tout en dénonçant la fraude et la tricherie de la part des organisateurs.
À en croire ce trio, le résultat du jury, publiant Ilda Amani Dorcas comme gagnante de la compétition, n’est pas conforme à la réalité. Il s’agit bien de fraude, de tricherie, de manipulation et d’injustice. Elles affirment avec la toute dernière énergie que la prétendue belle femme de la RDC, fabriquée de toute pièce, a été bien préparée et connue en interne avant même le déroulement de la compétition proprement dite.
“Je suis profondément choquée du déroulement de la soirée du jeudi. On nous avait promis une compétition impartiale avec un vote du jury. Malheureusement, dans la soirée, nous avons assisté à un vote caractérisé par la fraude et la tricherie,” a fait savoir Océane Mpundu, candidate numéro 17 de la compétition. Elle a ajouté que le résultat qui était sorti lors du top 3 n’était pas celui du jury. “Les règles du concours n’ont pas été respectées, la voix du jury n’a pas été attendue. Une candidate avait été déjà choisie à l’avance par la production. Nous avons fait face à une organisation injuste qui n’a pas pu respecter nos droits,” a-t-elle conclu.
Pour sa part, Mpaka Dalal, numéro 6 de la compétition, déclare qu’elle a été élue parmi le top 10, 5 et 3. Elle dénonce l’injustice lors de son élimination au top 3. Selon certaines indiscrétions, renseigne la même source, “l’un des membres du comité organisateur aurait reçu un appel au moment de la concertation entre les membres du jury. Et ce n’est qu’après cet appel que le présentateur de la soirée a annoncé mon retrait du top 3 sans le consentement du jury.” “La question qui m’a été posée en anglais n’avait pas sa raison d’être. Je demande à la justice de faire son travail, car nous sommes fatiguées de vivre l’injustice dans notre pays.”
De son côté, Christine Yuma, numéro 5, pense que les élections ont été malhonnêtes et frauduleuses.
Mauvaises conditions déplorées
Outre leurs revendications, les trois candidates ont dénoncé les mauvaises conditions auxquelles elles faisaient face lors de leur hébergement pendant la période de deux mois de préparation.
Selon elles, les candidates n’étaient pas bien prises en charge sur le plan alimentaire. Elles mangeaient un repas par jour pendant les journées de 6 heures à 22 heures. Les candidates se couchaient jusqu’à deux heures du matin et celles qui devaient regagner leurs maisons tardivement étaient exposées au phénomène Kuluna qui gangrène la ville de Kinshasa.
Ben Dibanzilua