Le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Jacquemain SHABANI, a procédé, mercredi 21 août à Kolwezi dans la province de Lualaba, au lancement de l’opération de marquage des armes des forces de défense et de sécurité, ainsi que celles des civils en République Démocratique du Congo.

En présence des gouverneurs de quatre provinces congolaises frontalières avec l’Angola (Lualaba, Kongo Central, Kasaï Central et Kwango), Jacquemain SHABANI a invité les acteurs impliqués dans ce processus à veiller scrupuleusement non seulement au marquage et au traçage obligatoires des armes, mais aussi au contrôle de toutes les armes qui circulent sur l’ensemble du territoire national.

Il a fait savoir que les armes légères et de petit calibre (ALPC) sont considérées comme l’une des principales causes d’insécurité et d’instabilité socio-politique en RDC. 

Selon lui, une quantité considérable de ce type d’armes circule illégalement entre les mains de personnes non autorisées, d’une province à l’autre mais également à travers les frontières, alimentant ainsi les conflits communautaires, le banditisme urbain, les conflits armés, la criminalité transfrontalière organisée et le banditisme de tout bord.

Dans son speech, Jacquemain SHABANI, également président de la réunion ministérielle de la Commission Nationale de Contrôle des Armes Légères et de Petit Calibre (CNC-ALPC), a indiqué que le gouvernement congolais, à travers cette Commission, est en train de mettre en œuvre des opérations de marquage de toutes les armes appartenant à l’État congolais, afin d’assurer leur traçabilité et de réduire au maximum les cas de violences armées.

Il convient de noter que deux machines ont été officiellement acquises pour le marquage des armes. La première va faciliter l’enregistrement et l’identification des armes, afin de les tracer jusqu’à leur utilisateur final. La deuxième machine permettra de tracer les armes détenues par des civils, ce qui aidera le responsable de la sécurité à avoir une maîtrise du stock d’armes et à assurer leur traçabilité depuis l’usine jusqu’à l’utilisateur final.

À titre symbolique, Jacquemain SHABANI a effectué une démonstration du premier marquage d’une arme, marquant ainsi le lancement officiel de ce processus qui vise à mettre un terme aux violences armées dont souffre la population congolaise.

Eldad B.

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