La province de l’Ituri est plongée depuis presque 8 ans dans une spirale de violence perpétrée par des groupes armés, sans cause ni raison rationnelle susceptible de remettre en question les nombreux efforts consentis pour les ramener à la voie de la paix
La question qui se pose est de savoir s’il faudrait avoir le Fils de Dieu créateur comme facilitateur dans ces dialogues entre Ituriens afin de trouver la paix tant recherchée depuis bientôt 8 ans.
Pour l’analyste politique et l’une des figures de la jeunesse iturienne, “si c’est la trois centième fois que la paix sera obtenue en Ituri, je ne peux pas m’engager sur le nombre de dialogues que nous avons eus ou que nous aurons par la suite. Je pense que chaque fois qu’il y a un dialogue entre les gens, c’est une bonne chose, étant donné que les problèmes surviennent souvent de manière cyclique et contextuelle. Nous devons toujours leur accorder la chance”.
“Je crains que cette énième fois soit la dernière avant que l’État ne prenne d’autres mesures. Ils doivent être des êtres humains conscients, car si l’État agit ainsi, c’est dans le but de questionner un jour l’histoire. Ils ne doivent pas abuser de la bonne foi de l’État qui est régi par le recours à la violence publique pour rétablir la paix et la sécurité sociale une fois troublées”, a renchéri cet analyste.
Il convient de noter que dans le même contexte, les leaders des groupes armés de l’Ituri ont été invités à Kinshasa pour un dialogue en vue de trouver des solutions palliatives à la guerre dite communautaire mettant en lumière les communautés Lendu et Hema, même si cette question n’a pas été abordée.
Patrick Ndibu Van