De jour en jour, la société ne cesse de nous surprendre par les événements, qu’ils soient bons ou mauvais, mais c’est à l’histoire d’être interrogée.
Si certains trouvent refuge dans des églises, des orphelinats ou au camp de réfugiés, cela n’est pas le cas pour ce jeune garçon nommé Jérémie Shomali, âgé de 17 ans, qui s’est rendu personnellement pour trouver refuge à la police d’investigation criminelle en raison du mauvais traitement subi dans sa famille par son beau-père Vincent Nzamudu, qui s’est marié à la première femme de son père policier déjà décédé.
“Mon père était policier et avait deux femmes. Ma mère était la deuxième femme de mon père. Ils sont tous morts depuis longtemps. Je suis resté avec la première femme de mon père qui perçoit son salaire. Mais je me sens négligé, alors que le salaire de mon père est consommé par mon beau-père. Je suis à la maison, il refuse de me scolariser. Je m’étais décidé à aller me débrouiller en volant pour trouver un peu de quoi manger”, nous a relaté ce garçon de 17 ans
“Une énième tentative, remontant à deux jours, j’étais parti voler une guitare et un micro dans une église. J’ai été appréhendé et tabassé par les jeunes du quartier devant notre parcelle, sans intervention de mes parents. Voilà la raison de la plaie que je porte sur mon front”, a martelé Jérémie Shomali.
Et de renchérir : “Je demande aux autorités de trouver une solution à mon problème. J’ai besoin d’une place où je serai à l’aise, où je pourrai étudier avec le salaire de mon défunt père, dont je me sens écarté.”
D’après les informations fournies par l’OPJ Mohamed de la police d’investigation criminelle, ce garçon appartiendrait au mouvement du phénomène dénommé ULOR, l’un des phénomènes qui fait rage dans la ville de Bunia, semant l’insécurité au sein de la société, des allégations rejetées par ce garçon, qui soutient la thèse évoquée avec son beau-père.
Patrick Ndibu Van