Suite à l’appel lancé par la coordination urbaine de la société civile de Beni d’observer une serie des journées ville morte pour dénoncer la dégradation de la situation sécuritaire, toutes les activités socioéconomiques sont restées paralysées dans l’avant-midi de ce lundi 15 mai à Beni dans la province du Nord-Kivu.
Pour répondre à cet appel de la société civile, des barricades ont été placées dans les artères, rues et avenues par la population afin de dénoncer les cas des cambriolages nocturnes menés par des hommes armés, qui pillent, violent et volent les biens de la population.
La circulation routière est tournée au ralenti sur le boulevard principal de la ville, ainsi que dans les quartiers, où des Boutiques, Magasins, stations d’essence, Banques, écoles, voir même certains services publics n’ont pas fonctionné pour éviter les représailles des manifestants.
Par ailleurs, des coups des balles ont été entendus dans certains coins de la ville pour disperser les manifestants.
Réagissant à cette situation, le maire policier de Beni, le commissaire divisionnaire adjoint Narcisse Muteba Kashale pointe du doigt certains détenus libérés par la grâce présidentielle. Selon lui, ce sont ces graciés qui insecurisent la ville.
Isse Paluku/Beni