Il a suffi de 7 jours successifs pour que la population congolaise puisse se rendre compte de la véritable maladie qui ronge la justice et de la véritable thérapie qu’il faut pour la guérir, car, dit-on, la justice élève une nation. Cette nation étant composée de sa population, cette dernière doit connaître son sort.
Avocat de son état et Fédéral chargé de la justice et des droits humains au sein du parti UDPS Ituri, Me Lucien Loteni donne son point de vue sur les états généraux qui se sont clôturé le 13 novembre à Kinshasa sous la houlette du ministre de la Justice, Constant Mutamba, qui ne cesse de faire évoluer ce secteur important de la nation.
À l’en croire, certaines recommandations faites par Me André Mbata sur la présence du président de la République et du ministre de la Justice au sein du Conseil supérieur de la Magistrature sont fondées, au regard du fait que cet organe ne doit pas seulement regorger de magistrats qui, parfois, se protègent dans les abus commis par l’un d’eux.
C’est pourquoi il est important de voir les membres de la société civile et les avocats rejoindre aussi cet organe, a-t-il fait entendre.
“Nous avons toujours dit que la justice est malade. Voilà que le ministre de la Justice amène un nouveau vent au sein de l’appareil judiciaire pour permettre que la justice soit rendue au nom du peuple, que les détourneurs répondent de leurs actes”, a-t-il ajouté.
“Si les recommandations des états généraux de 2015 n’ont pas été exécutées, c’est parce que l’UDPS n’était pas au pouvoir. Nous défendons l’État de droit, et nous restons convaincus que les recommandations qui découleront de ces états généraux seront prises en compte par le ministre de la Justice, qui travaille dans la vision du chef de l’État, qui est l’instauration d’un État de droit”, estime Me Lucien Loteni.
Patrick Ndibu Van