Les personnes vivant avec handicap de la province du Kasaï se sont plaints, ce samedi 04 février, de ne pas bénéficier de leurs droits dans des centres d’enrôlement des électeurs.
Contacté par la rédaction, le président de la structure ” Pauline albinos” , AMASCO MALU, a dénoncé la non prise en considération des privilèges que prévoit la loi électorale en faveur des personnes vulnérables dans la province du Kasaï.
Il a également fustigé le mauvais traitement leur infligé par certains membres de ces centres d’enrôlement, notamment la discrimination et la longue attente.
AMASCO MALU a ainsi demandé aux autorités de la CENI de trouver la solution à leur situation.
« Ils (Ndlr : les agents de la CENI) ne permettent pas aux personnes vulnérables ( handicapées , albinos et veuves) de s’enrôler facilement, certains exigent l’argent pour faire entrer un handicapé. Comme nous sommes des handicapés et albinos, nous ne sommes pas considérés. Ils laissent un handicapé au centre d’inscription pendant plus de 6 heures de temps, ou toute la journée, même les mamans de 3e âge passent jours sans être enrôlées. Je demande aux autorités de la CENI d’instruire aux membres des centres d’inscription sur comment servir les handicapés , albinos, femmes enceintes et personnes de 3e âge », a-t-il fait savoir.
Pour sa part, le secrétaire exécutif provincial de la CENI du Kasaï, FULBERT MBONGELA , a indiqué que les agents de la CENI qui violent les dispositions prévues par la loi électorale, seront sanctionnés.
« Les personnes vulnérables, les personnes vivant avec handicap, les femmes enceintes, les femmes qui allaitent, les personnes de troisième âge, sont prises en priorité. On ne tient pas compte de leur heure d’arrivée. Et ça, nos agents sont instruits quant à ce. Donc, les agents de la CENI qui violent cette procédure, seront sanctionnés », a-t-il dit.
Pour rappel, c’est depuis le 25 janvier que les opérations d’identification et d’enrôlement dans la deuxième aire opérationnel ont débuté.
Jadot Lukadi/Tshikapa