Prévue pour le samedi 03 août 2024, l’élection du bureau définitif du Sénat est repoussée à la date du Mercredi 07 août 2024.
C’est du moins ce que l’on peut lire sur le compte X de cette institution politique du pays.
En même temps, le dépôt des candidatures aux différents postes du bureau définitif du Sénat qui devrait avoir lieu le lundi 29 juillet 2024 est reporté au 02 août.
Pour l’opinion populaire congolaise, il y aurait une malaise concernant la répartition des postes au sein du bureau de la chambre haute du parlement censée être une chambre des Stages.
Une triste réalité politique que les Congolaises et Congolais avaient vécu lors de l’élection des membres du bureau de l’Assemblée nationale.
Que le bureau provisoire du Sénat évoque des problèmes d’ordre technique et logique pour l’organisation du scrutin au sein de cette institution, le commun des morts congolais soupçonne qu’il y aurait certainement un manque de compromis au sein de l’Union sacrée.
Cela est d’autant vrai que l’Udps avait déjà fait connaître sa volonté de briguer la présidence de ce bureau définitif alors que le nom de l’ancien premier ministre ,Jean Michel Sama Lukunde Kyenge, était annoncé comme un candidat potentiel à ce poste.
Un poste stratégique car la personne élue est appelée à jouer un rôle présidentiel en cas de vacance ou de l’indisponibilité physique du Président de la République.
Des sources indépendantes font état que différents regroupements politiques de l’Union Sacrée de la Nation n’arrivent pas à s’accorder sur le ticket à présenter lors de ce scrutin, chaque regroupement représenté au sénat voulant coûte que coûte obtenir un poste parmi les six réservés à la majorité. parlementaire parmi les sept postes du bureau définitif.
l’Union sacrée va encore procéder par des primaires pour départager les candidats, surtout au poste du président du bureau définitif du Sénat ?
Plusieurs regroupements politiques membres de l’Union sacrée ne cessent de rappeler à l’udps que tous avaient contribué à la réélection écrasante du chef de l’État. Et que tous ont donc droit au partage tout à fait équitable du gâteau offert sur un plat doré.
D’autres sources prétendant être proches de cette affaire affirment que le parti présidentiel et sa mosaïque voudraient absolument occuper deux postes au sein de la chambre haute du parlement : la présidence et la questure.
Et de révéler même que plus ou moins de 30 sénateurs se seraient réunis dimanche soir au bureau privé du SG du parti Augustin Kabuya pour examiner cette situation.
Ils l’auraient chargé de faire rapport des conclusions de cette rencontre, au président Tshisekedi aux fins de recueillir son avis.
Une des raisons probables, sinon l’unique justifiant
ce dernier réaménagement du calendrier électoral afin de permettre à l’Union sacrée de pourvoir aux autres postes réservés à la majorité.
S’exprimant sous le sceau de la confidentialité, un éminent analyse congolais estime que dans cette situation, seul l’arbitrage du chef de l’état, en sa qualité de l’autorité morale de l’Union sacrée, pourrait mettre fin à l’impasse…
Voyons voir
Philippe Dephill Lipo