Lors d’un point de presse tenu le vendredi 4 octobre dernier, le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Isaac Jean Claude TSHILUMBAYI, s’est exprimé sur la révision constitutionnelle qui fait couler beaucoup d’encre et de salive.

Pour le professeur J.C. TSHILUMBAYI, un peuple qui veut aller de l’avant doit avoir le courage de regarder les choses en face et de décider de ce qui doit être modifié.

Le premier vice-président de l’Assemblée nationale trouve fondé, acceptable et normal que certains citoyens réfléchissent à voix haute sur le devenir de tout un peuple.

Dans son discours, il a indiqué que la Constitution ne doit pas être traitée comme quelque chose de sacré et immuable, tout en rappelant que le texte fondamental a déjà connu des révisions, notamment l’article 220, modifié en 2011.

S’agissant du dialogue demandé par une frange de l’opposition, l’honorable Isaac TSHILUMBAYI a rappelé que le président de la République garde sa main tendue à tout citoyen qui voudrait le rencontrer pour faire avancer « notre cher pays ».

« Le dialogue trouve son fondement sur quelle disposition constitutionnelle ? », s’est-il interrogé.

Et de renchérir : « C’est pour dire que dialoguer ne devra pas se substituer à la volonté populaire qui a accordé son suffrage massif au président Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO ».

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