Dans un communiqué rendu public ce mardi 06 février, le parti politique Ensemble pour la République de Moïse Katumbi exhorte les élus issus de ses rangs et des regroupements alliés, “rescapés de la catastrophe électorale organisée par la CENI de M. Kadima et ses commanditaires à exercer une opposition républicaine de combat, sans complaisance.
Pour Ensemble, le chaos électoral que les congolais viennent de vivre en République Démocratique du Congo dépasse tout entendement.
“La CENI a orchestré cette fraude caractérisée en fournissant des Dispositifs Electroniques de Vote (DEV) et autres supports aux candidats du régime du Président Tshisekedi pour leur faciliter des votes parallèles et multiples. Elle a ainsi accompagné la corruption de masse sur tous les plans en manipulant le seuil d’éligibilité et les résultats de vote dans l’opacité totale. Tous ces mécanismes ont conduit à la désignation frauduleuse du Président Tshisekedi et de sa famille politique”, peut-on lire dans ce communiqué.
Par ailleurs, ce parti politique du candidat malheureux aux élections présidentielles de 2023, Moïse Katumbi, exige l’arrestation immédiate de tous les responsables dans la chaîne logistique de la CENI, du sommet
jusqu’aux gardiens d’entrepôts, ayant été impliqués dans la gestion des DEV; l’arrestation des personnes citées dans la liste des détenteurs illégaux de DEV; l’ouverture des enquêtes contre les membres de la CENIl pour faire la lumière sur la distribution des DEV ainsi que des kits d’enrôlement découverts auprès des membres de la famille politique de Felix TSHISEKEDI; des enquêtes judiciaires sur l’utilisation des fonds alloués à la CENI à l’occasion de ces élections; une enquête sur l’exécution des contrats liant la CENI à MIRU Systems au regard de la facilité avec laquelle ses machines, prétendument inviolables, ont pu si facilement aider à la fraude électorale,…
Notons que la décision pour ce parti politique de participer à l’assemblée nationale a été prise lors d’une réunion tenue à Lubumbashi du 5 au 6 février. Des membres du comité directeur d’Ensemble pour la République, des représentants des organes centraux du parti ainsi que des élus députés nationaux et provinciaux y ont pris part.