Considéré comme une question cruciale et taboue par les observateurs tant nationaux qu’internationaux, le changement ou la modification de la constitution était monnaie courante dans les discours des communicateurs de la mouvance présidentielle et de quelques figures emblématiques du pays, à l’instar d’Adolphe Muzito, Augustin Kabuya, Alain Atundu et tant d’autres. Aujourd’hui, le président de la République brise l’omerta.

Depuis la ville de Kisangani, où il se trouve depuis mercredi 23 octobre avec une délégation gouvernementale, le président de la République a, dans la foule, évoqué la question de l’élaboration d’une nouvelle constitution.

“Notre constitution promulguée en 2006 n’est pas bonne, elle a été rédigée à l’étranger par des étrangers. Il faut une constitution qui reflète nos réalités. Une commission regroupant des experts de tous les secteurs sera mise en place en 2025 pour statuer sur la question”, a-t-il déclaré.

À cela, il a ajouté : “Si notre constitution était bonne, la mise en place du bureau définitif de l’Assemblée nationale ne prendrait que deux jours au lieu de deux mois.”

Concernant la question du mandat présidentiel, le chef de l’État a fait savoir que cette question sera soumise au peuple sous forme de référendum.

Il reste à savoir si la classe politique congolaise accompagnera Tshisekedi dans cette démarche qui déterminera l’avenir de l’univers politique congolais et du pays.

Wait and see.

Patrick Ndibu Van

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