Dans un communiqué rendu public ce jeudi 16 novembre, les États-Unis d’Amérique disent envisager l’adoption de mesures, comprenant des restrictions en matière de visa et d’autres mesures, à l’encontre des personnes qui seront impliqués dans la fraude électorale, la corruption, la répression des manifestations pacifique par la force ou l’intimidation des électeurs, ou la violation des droits humains en RDC.
Pour les USA, le peuple congolais mérite de choisir ses propres dirigeants librement selon un processus crédible et transparent.
Par ailleurs, les Etats-Unis saluent les efforts de toutes les parties prenantes en République démocratique du Congo (RDC) destinés à soutenir un processus électoral inclusif, transparent et paisible reflétant la volonté du peuple congolais.
“Nous prenons acte des mesures positives prises à cette étape du cycle électoral, comprenant la certification de l’ensemble des 26 candidats par la Cour constitutionnelle. Nous notons aussi les actions des autorités visant à faire respecter la liberté de mouvement des candidats politiques, ainsi que la condamnation des discours de haine et des tentatives de violence contre des candidats à l’ëlection présidentielle”, peut-on lire dans ce communiqué.
Pour les USA, des mesures supplémentaires visant à garantir la transparence aideront à renforcer la confiance dans le processus.
Ils invitent la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) à s’assurer que les versions imprimées et en ligne des listes définitives des électeurs soient accessibles sans tarder afin que tous les électeurs sachent où aller voter le jour des élections, et que les problèmes relatifs à la qualité des cartes d’électeurs soient résolus de sorte qu’aucun électeur inserit ne soit privé de ses droits.
“Bien avant le jour des élections, les candidats, les autorités et la population ont aussi besoin d’une compréhension commune de quand et de la façon dont les résultats du serutin seront disponibles, tel qu’exigé par la loi congolaise, et en réponse aux demandes de transparence maximale émanant des parties prenantes”, ajoutent-ils.
Et de renchérir : “Il est également crucial que le gouvernement assure l’égalité des chances pour tous les candidats, notamment en ce qui concerne le lancement de la campagne électorale le 19 novembre. Cela comprend la protectiion des libertés d’expression, de mouvement, de rassemblement et de presse, lesquelles sont les piliers essentiels d’un processus électoral ouvert”
Ils notent également que la responsabilité du gouvernement s’étend aussi à la préservation de la sécurité des candidats pendant la campagne et de celle des électeurs aux bureaux de vote, le jour du serutin.
Signalons, par ailleurs, que conformément au calendrier de la CENI, la campagne électorale débute ce samedi 18 novembre et ira jusqu’au 18 décembre à 24h de la tenue des élections Présidentielles, législatives et municipales sur toute l’étendue du territoire national.
Eldad B.