Ça brûle au sein du parti présidentiel, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) ! Plus de 30 secrétaires nationaux ont désavoué l’actuel secrétaire général, l’Honorable Augustin Kabuya.
Dans une déclaration datée du jeudi 11 juillet, ces secrétaires nationaux retirent leur confiance à Augustin Kabuya et ne le reconnaissent plus comme secrétaire général.
« Au regard des différentes interpellations, vu le refus du concerné de prendre en compte les avis de ses collaborateurs, vu les enjeux et les défis que l’UDPS/Tshisekedi devra relever dans un avenir proche, prenant nos responsabilités devant Dieu, la mémoire des pères fondateurs, spécialement celle d’Etienne Tshisekedi (…), décidons, du retrait, à partir de ce jour de la confiance placée en la personne de l’honorable Augustin Kabuya Tshilumba et la non-reconnaissance de sa qualité de secrétaire général de l’UDPS/Tshisekedi », peut-on lire dans cette déclaration de l’exécutif national de l’UDPS.
Tout en promettant la prise des mesures idoines à l’issue de la réunion extraordinaire de l’exécutif du parti qui sera convoquée dans les heures qui viennent, sous l’égide du doyen d’âge de l’exécutif national, l’exécutif national de l’UDPS invite toutes les fédérations de l’UDPS/Tshisekedi à se référer dorénavant à ce nouvel ordre politique.
Signalons que l’ancien ministre de la santé, Eteni Longondo, se positionne comme le leader de premier plan de ce mouvement opposé à Kabuya. Ancien médecin d’Etienne Tshisekedi, il a reçu le soutien de Gecko Beya, un membre influent de l’UDPS, ainsi que d’Emany Dioko, président de la ligue des jeunes du parti présidentiel. Lors d’une conférence de presse tenue le lundi dernier, ils ont appelé à la suspension de toutes les activités au sein du parti, annonçant la prochaine tenue d’un congrès chargé de traiter les problèmes de mauvaise gestion au sein du parti.