La désignation des candidats membres de l’Union Sacrée pour les élections du bureau définitif de l’Assemblée nationale fait couler beaucoup d’encre et de salives au sein de la classe politique congolaise. De nombreuses voix, aussi bien du camp présidentiel que de la société civile, dénoncent le présumé népotisme découlant de la présence de membres de la famille de certains membres du présidium de l’Union sacrée de Félix Tshisekedi.
Selon des sources, plusieurs responsables des regroupements politiques au sein de l’Union sacrée auraient décidé de leurs côtés de présenter des candidats indépendants en vertu de l’article 27 du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale.
Par ailleurs, l’opinion congolaise exprime son mécontentement, estimant que le pouvoir en place distribue les postes sans tenir compte de la souffrance du peuple congolais.
Le ticket de l’Union Sacrée pour les élections du bureau définitif de l’Assemblée nationale comprend plusieurs personnalités y compris l’ancien président du bureau définitif et actuel président du bureau d’âge de l’assemblée nationale Christophe Mboso, la sœur du ministre de la défense Jean Pierre Bemba et le fils de l’ancien président du Sénat Bahati Lukwebo.
Cette composition a entraîné des critiques sévères, mettant en lumière les liens familiaux et politiques entre certains membres, nourrissant ainsi les accusations de favoritisme et de manque de transparence dans le partage des responsabilités au sein de l’appareil politique congolais.
L’absence d’une représentation plus diversifiée et inclusive soulève des questions sur la volonté réelle des dirigeants de répondre aux attentes et aux besoins du peuple congolais.
Certains analystes estiment que ce choix représente un véritable partage de gâteau à l’Assemblée Nationale de la République Démocratique du Congo, étant donné les noms proposés par les membres du présidium de l’Union sacrée pour siéger au bureau définitif de la chambre basse du parlement.
Cette controverse souligne l’urgence d’une réflexion approfondie sur la gouvernance et la représentativité au sein des instances politiques du pays, afin d’assurer une prise en compte réelle des intérêts et des aspirations de l’ensemble de la population congolaise.
Notons que le ticket de l’union sacrée pour l’assemblée nationale se présente comme suit:
-Vital Kamerhe, candidat président de l’assemblée nationale;
-Jean-Claude Tshilumbayi, candidat 1er vice-président de l’AN;
-Christophe Mboso, candidat 2ème vice-président de l’AN;
-Jacques Ndjoli, candidat rapporteur de l’AN;
-Serge Bahati, candidat questeur de l’AN;
-Caroline Bemba, candidate questeur adjoint de l’AN.
La rédaction