Le chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU, Jean-Pierre Lacroix, est actuellement en tournée dans le pays. Il a notamment fait le tour des responsables politiques, de la société civile, des corps diplomatiques et des acteurs humanitaires. Il doit repartir ce mercredi après plusieurs rendez-vous avec les responsables des grandes formations politiques.
Programme chargé pour Jean-Pierre Lacroix pour ce dernier jour à Kinshasa. Il doit notamment rencontrer des membres de l’opposition politique : à la fois des représentants du parti de l’ancien chef de l’État, Joseph Kabila, mais aussi, selon le programme, plusieurs candidats déclarés à la présidentielle de la fin de l’année. Il doit aussi s’entretenir avec des membres de l’Union sacrée au pouvoir.
Avant Kinshasa, Jean-Pierre Lacroix s’est rendu en Ituri. Pour a-t-il dit « apporter son appui et son soutien aux populations civiles et aux FARDC », les forces armées congolaises. Il y a visité le site de déplacés de Drodro au nord de Bunia où plus de 100 000 personnes y sont réfugiées pour fuir les violences des groupes armés.
L’après-Monusco
Mais surtout, Jean-Pierre Lacroix y a évoqué sans détour l’après-Monusco. « Ce départ, ce n’est pas un tabou. Bien au contraire, affirme-t-on du côté de la mission onusienne. Un des objectifs justement de ce déplacement, c’est de faire le point sur échanges avec le gouvernement sur les questions liées à la transition dans le processus de départ. »
Et toujours dans cette optique de prochain retrait, le chef des opérations de maintien de la paix s’est engagé à faire le plaidoyer pour que gouvernement ait la capacité d’assurer pleinement la protection de la population.
(RFI)