Le Centre carter en collaboration avec UPR Info a organisé, le lundi 14 novembre dans la salle Floribert CHEBEYA du centre carter à Kinshasa, une session d’orientation à l’intention des journalistes sur la mise en œuvre des recommandations du 3ème cycle de l’Examen Périodique Universel (EPU) de la République Démocratique du Congo.

Cette session d’orientation a tourné au tour de deux points principaux.  Notamment, l’aperçu de l’Examen Périodique Universel (EPU) en RDC ; et le rôle des médias ou des journalistes.

Intervenant sur le l’aperçu de l’EPU en RDC, Ténor Lorente, Programm officer de l’UPR Info, a martelé sur les principaux objectifs de l’EPU. Pour elle, l’EPU sert à améliorer la situation des droits humains sur terrain, il partage également les meilleurs pratiques entre les parties prenantes, etc.  

A l’en croire, l’EPU est périodique parce qu’il se passe chaque 4,5 ans. Il est Universel parce que les différentes recommandations portent sur les droits économiques, sociaux, culturels, politiques et civils et sur les principes du droit humanitaire.

“Cette évaluation se base sur trois documents : le rapport national, les compilations des informations de l’ONU et le résumé de l’information des parties prenantes”, a-t-elle renchérit.

Par ailleurs, Ténor Lorente a indiqué que la République Démocratique du Congo a soutenu 239 recommandations de l’Examen Périodique Universel. Et ce, à travers les thématiques tels que les droits de l’enfant, les droits des femmes, les instruments internationaux, la justice, le droit international humanitaire.

“En ce qui concerne la liberté d’expression et de la presse, 38 recommandations ont été reçues par la RDC”, a-t-elle soutenu.

De son côté, Mona M’Bikay, Exécutive Director de l’UPR Info, s’est attelée sur sur le rôle des médias ou des journalistes sur la mise en œuvre des recommandations du 3e Cycle de l’Examen Périodique Universel.

Pour Mona M’Bikay, les médias sont censés organiser des activités de renforcement des capacités pour sensibiliser aux mécanismes internationaux de l’ONU (EPU), faciliter l’échange des bonnes pratiques pour la couverture médiatique des questions de droits humains soulevées par l’EPU, nouer des partenariats avec d’autres parties prenantes pour mieux informer, éviter les doublons et partager les ressources, etc.

Notons, en outre, que les médias sont essentiels au renforcement de l’impact de l’EPU. Ils en élargissent la portée en atteignant un public large, à savoir les détenteurs de droits. Dans le monde interconnecté d’aujourd’hui, les médias contribuent à sensibiliser aux droits humains et à rappeler les obligations des États en la matière.

Il y a lieu de signaler que l’Examen périodique universel (EPU) est un processus unique en son genre. Il consiste à passer en revue périodiquement les réalisations de l’ensemble des 193 États de l’ONU dans le domaine des droits de l’homme. Il s’agit d’une innovation importante du Conseil des droits de l’homme qui repose sur le principe d’égalité de traitement de tous les pays. Il donne à tous les États l’occasion de déclarer les mesures qu’ils ont prises pour améliorer la situation des droits de l’homme dans leur pays et pour surmonter les obstacles à l’exercice de ces droits.

Eldad Bwetusanga

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