Le samedi 06 avril à la Cité de l’Union africaine, réunis autour du Président Félix Tshisekedi, les représentants des communautés Téké (Maï-Ndombe) et Yaka (Kwango) ont signé un acte d’engagement global et inclusif pour la paix et la stabilité dans les provinces de Maï-Ndombe, Kwilu, Kwango, Kinshasa et Kongo-Central.
Cet événement est le résultat des consultations qu’avait organisées le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur Peter Kazadi pendant trois jours, pour mettre fin à ce conflit de droits fonciers qui avait instauré un climat de terreur dans la partie Ouest de la RDC, précisément dans le territoire de Kwamouth, depuis 2022.
Les deux parties ont donc pris l’engagement formel de cesser avec les hostilités et de rechercher une solution pacifique à la crise. Elles ont promis de privilegier le dialogue, la médiation et l’arbitrage selon les coutumes locales comme moyen de prévention et de résolution des conflits. En vue d’une paix durable, les représentants des Téké et des Yaka ont levé l’option de veiller à la cohésion, à la solidarité et à la justice sociale dans leurs entités respectives.
Dans son allocution, le Chef de l’État a remercié tous les chefs coutumiers à qui il a promis sécurité et protection. Il s’est engagé à descendre lui-même sur le terrain et à décerner des médailles de mérites à ces représentants des pouvoirs coutumiers pour leur implication dans le rétablissement de la paix dans la partie Ouest du pays.
Prenant la parole à cette occasion, le vice-Premier ministre Peter Kazadi a fait savoir qu’il a remis au Chef de l’État le rapport de la mission, celle « de mettre fin au désordre qui régnait dans les zones en conflit », que ce dernier lui avait confiée. Par ailleurs, il a souligné que cet acte d’engagement est élaboré grâce aux cahiers de charges remis par les deux communautés autrefois en conflit.
(Cellcom/Presidence.cd)