Lors de son adresse, mercredi 20 Septembre, à la 78ème Assemblée générale de l’ONU qui se tient à New-York, le Chef de l’État Congolais Félix Tshisekedi a accusé le Conseil de sécurité des Nations Unies d’appliquer la politique de « deux poids deux mesures » dans la recherche des solutions dans différentes crises dans le monde.
Félix Tshisekedi a déploré, en outre, me fait que des personnes citées comme responsables des crimes restent impunies dans le silence total de l’Organisation des Nations Unies et de ses membres.
Encourageant les autres membres de l’organisation mondiale de suivre l’exemple des Américains, le Président Congolais a fait savoir que le gouvernement de la République démocratique du Congo salue chaleureusement les sanctions que viennent d’infliger le gouvernement des Etats-Unis au Rwanda pour son soutien au groupe terroriste du M23 et à un de ses hauts responsables impliqué dans les aventures criminelles au Congo.
«La République démocratique du Congo réitère sa demande au conseil de sécurité de l’ONU de sanctionner toute personne physique et morale reconnue comme auteure ou co-auteure et complice matériel ou intellectuel des crimes commis (…) sur le territoire congolais », a-t-il ajouté.
Pour ce qui est de retrait de la Mission onusienne en RDC, Félix Tshisekedi a fait savoir à l’Assemblée qu’il a instruit le gouvernement congolais d’entamer des discussions avec les autorités onusiennes pour un retrait accéléré de la Monusco de la République démocratique du Congo en ramenant le début de ce retrait progressif de décembre 2024 à décembre 2023.
“(…) tel est le sens de la démarche actuelle de notre gouvernement qui a adressé un courrier au président du Conseil de sécurité des Nations Unies en date du 1er septembre 2023 sollicitant l’accélération du retrait de la Monusco”, a-t-il déclaré.
Et d’ajouter: « Par ailleurs l’accélération du retrait de la Monusco devient une nécessité impérieuse pour apaiser les tensions entre cette dernière et nos concitoyens, il est temps pour mon pays d’explorer de nouveaux mécanismes de collaboration stratégique avec les Nations Unies davantage en phase avec nos réalités actuelles ».
Eldad B.