Après avoir ciblé un avion militaire congolais Sukhoi-25 d’il y a presque deux semaines, les rebelles du M23 auraient encore tiré à balles réelles sur un hélicoptère de la Monusco.
Plusieurs sources rapportent l’incident aurait coûté la vie au Pilote de l’appareil et blessé grièvement un autre s’était produit le dimanche 05 février 2023 en début de l’après midi. Mais l’appareil avait réussi à se poser à l’aéroport international de Goma.
L’hélicoptère qui décollait de Beni vers Goma avait essuyé des tirs au niveau de Rusayu, agglomération située près de la ville de Goma, dans le territoire de Nyiragongo au Nord-Kivu, un zone sous contrôle du M23 soutenu par le Rwavda.
La Monusco a immédiatement adressé ses plus sincères condoléances à la famille du casque décédé et de son pays d’origine.
La Monusco condamne fermement cette attaque lâche contre un aéronef porteur de l’emblème des Nations-Unies. Elt de rappeler que les attaques contre les casques bleus peuvent constituer un crime de guerre.
Ainsi, ne ménagera t-elle aucun effort en accord avec les autorités de la République Démocratique du Congo pour que les auteurs de cet acte odieux soient traduits en justice.
En Décembre 2023, le M23 aurait remis le contrôle de cette zone de Rubavu entre les mains des militaires kényans de la force de l’EAC. Ce qui supposerait que l’espace aérien de ladite zone serait sans danger.
Reste à savoir si ces rebelles M23 soutenus par le Rwanda avaient effectivement quitté le milieu.
Et si c’est confirmé que les tirs essayés par l’hélicoptère onusien provenaient réellement du M23, on pourrait conclure qu’à travers cet acte odieux, Kagame aurait tout simplement défié les Nations-Unies dont plusieurs rapports d’enquêtes font état de l’implication de son pays dans l’agression de l’est de la Rdc.
Dephill Lipo